Ce que vous ne savez pas a propos du cafe ethiopien

Le saviez-vous ? Le café représente la seconde boisson la plus consommée au monde, après, bien sûr, l’indispensable eau. 70 pays produisent ce café et sont situés en Asie, Amérique du Sud et Afrique subsaharienne. Le premier exportateur d’Afrique et 5e plus gros producteur de café au monde est l’Éthiopie. Son café est en effet très apprécié. Mais qu’est-ce qui le rend si spécial, et si populaire ? Découvrez ici tout ce qu’il faut connaître sur le café éthiopien.

Les origines du café d’Éthiopie

Certaines légendes racontent que le café serait originaire de ce pays. Ce dernier est en effet traditionnellement lié au second breuvage le plus consommé au monde, et difficile d’en parler sans aborder l’histoire mythique du café éthiopien.

Les prémices de la consommation, et donc de la production de café, remonteraient au IXe siècle, en 850 après Jésus-Christ. La légende raconte qu’un berger (du nom de Kaldi) aurait vu ses chèvres manger des baies de couleur rouge, jusqu’alors peu connues. Inquiet qu’elles se soient empoisonnées, il a alors constaté qu’elles étaient agitées après les avoir consommées, mais nullement malades. Après en avoir informé les religieux de sa région, ceux-ci auraient concocté une infusion à partir de ces baies et noté, eux aussi, le côté stimulant de ce breuvage inédit. Une boisson qui leur permettait alors de rester éveillés tout au long de la prière.

Le café était alors né, terme issu de l’arabe « qahwah » signifiant « excitant ».

Succès et premiers exports

Les premiers échanges commerciaux du café éthiopien ont eu lieu avec le Yémen avant de devenir la boisson « officielle » des pays islamiques. Cet autre pays commence lui aussi à cultiver son propre café. De par son emplacement géographique, il contribue à l’exportation du café vers l’Arabie, l’Égypte, l’Asie avant d’arriver au sud-est de l’Europe.

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Arrivée du café éthiopien en France et en Europe

C’est au XVIIe siècle, dès 1615, que les premiers sacs de café arrivent en Europe occidentale, plus précisément du côté de Venise. Le succès de la boisson ne se fait pas attendre, et l’Italie adopte très vite ce breuvage qui devient alors un cadeau à offrir dans les milieux aristocratiques. Quelques décennies plus tard, en 1691, la première cafetière est créée à Naples. Le café se démocratise alors, en pouvant être facilement préparé à domicile.

Entre-temps, en 1640, le café est introduit en France depuis le port de Marseille et, en 1970, le premier café de la Capitale ouvre ses portes. Presque deux siècles plus tard, la France métropolitaine apporte ses premiers plants de café à la Martinique et ces derniers se développent aussi aux Antilles.

Spécificités et types de cafés éthiopiens

Les amateurs de café éthiopien apprécient le panel de saveurs qui s’offre à eux avec ce délicieux breuvage. Il n’existe en effet pas un seul café éthiopien, mais une multitude, proposant ainsi des goûts allant du terreux au plus fruité. Certains vont ainsi jusqu’à comparer le café éthiopien avec le vin, tant ses arômes sont complexes et sa saveur profonde.

Les cafés éthiopiens se distinguent donc nettement du café français ou colombien par exemple. Ils sont pour la majeure partie issus d’une torréfaction moyenne, et ainsi plus légère que d’autres types de cafés. Les cafés éthiopiens sont cultivés dans de nombreuses régions du pays, mais l’on note quatre grandes régions productrices en la matière :

  • Sidamo : région se situant au sud de l’Éthiopie et proposant des cafés dits lavés tels que le Moka Yrgacheffe et le Moka Sidamo. Le premier se caractérise par des arômes fruités et peu acides. Le second présente une saveur plutôt épicée et chocolatée. À noter que les cafés dits lavés résultent d’une culture où l’on retire la peau et une partie de la pulpe des grains, et où ceux-ci sont ensuite lavés après avoir fermenté. Ce procédé permet de produire un café moins acide, comme nous l’avons vu avec les deux exemples précédents.
  • Kaffa : au sud-ouest, proposant aussi bien des cafés lavés que natures. Bien que plus corsé, son café présente moins d’acidité que d’autres.
  • Wallaga : à l’ouest du pays, qui produit la plus grande partie du café éthiopien (environ 40%). Le café produit s’avère assez fruité et sucré, comme le Mika Gidaamii.
  • Harar : région, elle aussi, à l’ouest de l’Éthiopie et qui concentre 20% de la production nationale. Son café présente un arôme fruité, mais avec également une légère acidité. Cet arabica sauvage est un café dit « nature », appelé aussi café séché, par opposition au café lavé évoqué précédemment.

Et vous, quel amateur de café éthiopien êtes-vous ?

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